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Historique et présentation de la wilaya de Mascara - Page 02

Article Index

 

ZONE 1 : PLAINE DE HABRA ET SIG

Cette zone occupe 10 communes (ZAHANA, SIG, BOUHENNI, MOHAMADIA,  EL GHOMRI, SIDI ABDELMOUMENE, MOCTA DOUZ, RAS AIN AMIROUCHE, OGGAZ, ALAIMIA) pour une population de 278.807 habitants et une superficie totale de 1.306 Km2 soit 25 % du Territoire de la Wilaya Elle se caractérise par un climat semi-aride et aride tempéré avec une pluviométrie inférieure à 300 mm/an.

Au niveau de cette zone la remontée des sels a influé sur le patrimoine agricole (agrumes-oliviers) dû à la dégradation des réseaux d’irrigation et de drainage des périmètres irrigués.   

ZONE 2 : LES MONTS BENI-CHOUGRANE

C’est une chaîne continue de montagnes située entre les plaines de Habra-Sig au Nord et la haute plaine de Ghriss au Sud. Elle couvre 18 communes MASCARA, CHORFA,  EL GUETHENA, AIN FRASS, HACINE, EL KEURT, EL GAADA, MAMOUNIA, AIN FARES, KHALOUIA,  EL BORDJ, BOU HANIFIA, SEHAILIA,  SIDI ABDELDJEBBAR, OUED EL ABTAL,                        EL MENAOUER, FERRAGUIG, SEDJERARA) pour une population de 292.685 habitants et une superficie totale 1.618 Km2 soit 32% de la superficie de Wilaya.

- Les sols sont pauvres et la pluviométrie varie de 30mn à 350mn par an.

- L’érosion est intense et ses effets sont visibles à l’envasement des barrages.

- Le relief est accidenté et présente une forte sensibilité à l’érosion.

ZONE 3 : LA HAUTE PLAINE DE TIGHENNIF-GHRISS.

Elle se caractérise par la richesse de son potentiel Agricole .Elle s’étend sur 12 communes (AIN FEKAN, GUERDJOUM, OUED TARIA, TIZI, FROHA, GHRISS, MATEMORE, SIDI BOUSSAID, MAOUSSA, TIGHENNIF, HACHEM, SIDI KADA) pour une population de 260.650 habitants et une superficie totale 1.366 Km2 soit 27% de la superficie de la Wilaya.

Elle reçoit en moyenne 300 à 350 mm/an et renferme une nappe phréatique actuellement surexploitée.

ZONE 4 : LES MONTS DE SAIDA

Située au Sud de la Wilaya, cette zone couvre 7 communes (MAKDHA, NESMOTH, ZELAMTA, AOUF, GHARRROUSS, AIN FERRAH, BENIANE) pour une population de 45.967 habitants et une superficie de 845 Km2 soit 16 % de la Superficie de la Wilaya.

Elle se caractérise par un climat subhumide frais avec des précipitations qui varient entre 300 à 350 mm /an et elle constituée de sols favorables à la mise en valeur viticole et fruitière où de nombreuses forêts sont localisées. 

CLIMAT:

Le climat est de type méditerranéen avec une tendance à la semi- aridité. Les changements de temps et les chutes de pluies se manifestent surtout à la fin de l’automne et au début du printemps.

Au niveau des plaines du Nord, l’influence des vents marins régularise les pluies pendant une partie de l’année. La présence de brouillard très épais à la fin du printemps. La pluviométrie est en moyenne de 450 mm/an.

Au niveau des monts des Beni-chougrane et des monts de Saida, l’influence de l’altitude et des vents d’ouest apporte à la région une humidité très bénéfique.

Au niveau des hautes plaines, le climat est semi-aride avec une irrégularité des chutes de pluies et l’absence des vents marins. La présence du sirocco est fréquente.

Tout le territoire de la Wilaya est soumis au phénomène de la gelée qui dure en moyenne 22 jours par an.

ATOUTS ET CONTRAINTES DE DEVELOPPEMENT DE LA WILAYA

1- ATOUTS DE DEVELOPPEMENT:

  • De grandes potentialités de développement hydro-agricoles favorisées par la disponibilité de ressources superficielles mobilisées importantes et l'existence de plaines à forte potentialités favorables au développement des Cultures irriguées.
  • Une  surface agricole utile (S.A.U) évaluée à 61 % et pouvant être augmentée par le biais des actions complémentaires liées à la relance de l’activité agricole au niveau des zones de montagnes et de piémonts.
  • Existence de quatre (04) barrages en exploitation et 15 infrastructures de petits barrages et retenues collinaires.
  • La Wilaya dispose en outre de plusieurs sites naturels en mesure de recevoir la réalisation de nouveaux barrages et retenues collinaires.  
  • L'existence de 12 stations de lagunage facilitant le traitement des eaux usées destinées à l'irrigation arboricole.
  • Possibilité de création des unités de transformation dans l’agroalimentaire.
  • La disponibilité d'un potentiel industriel important de près de 500 has situés principalement dans les zones de Mascara. Mohammadia,Sig et Oggaz.
  • Des potentialités en gisements utiles intéressantes pouvant être développées dans le cadre de la P.M.E et P.M.I (exploitation de l'argile, de la pierre, du marbre, des agrégats etc…).
  • Des potentialités touristiques intéressantes dans le domaine du thermalisme et des sites historiques.
  • Une position géographique stratégique, faisant de la Wilaya un carrefour de l'ensemble de l'Ouest Algérien en direction de l'ensemble des régions du pays (Ouest, Est, Nord, Sud) favorisée par un maillage assez dense des différents réseaux routiers, la mise en service du tronçon de l’autoroute Est-Ouest qui traverse le territoire de la Wilaya sur 78 Kms, le réseau ferroviaire en cours de réhabilitation, et l’existence d’un aéroport de type C à Ghriss.

2-CONTRAINTES DE DEVELOPPEMENT:

La Wilaya dispose d’atouts considérables comme elle est confrontée à quelques difficultés susceptibles de ralentir son développement. Ces contraintes peuvent être résumées comme suit :

-Le  phénomène d’érosion  des sols et en particulier la chaîne montagneuse des Béni Chougrane ayant entraîné la dégradation avancée du couvert végétal et l’envasement des barrages engendrant la diminution des capacités de mobilisation d’eau, dont le taux moyen de remplissage est de 25% à fin 2009.

-Le phénomène de sécheresse due à la baisse de 40% de la pluviométrie enregistrée sur les 25 dernières années (une moyenne de 500 à 300 mm).

-Ces deux phénomènes ont eu pour effet, la diminution de plus de 60% des superficies des deux périmètres irrigués de Habra et Sig où le volume d’eau alloué a été réduit de 30 millions de m3 à 10 millions de m3 à l’exception de ces deux dernières années.

-La surexploitation des eaux souterraines aggravée par le phénomène de sécheresse, a eu pour effet le rabattement de la nappe de 32 mètres sur les 15 dernières années, provoquant des restrictions sur la mobilisation des eaux destinées à l’irrigation.

-Transfert des eaux des zones favorables vers des zones défavorables sur des longues distances engendrant du surcout et des difficultés dans l’exploitation.